UMAC's Digest #43
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Les sélections UMAC dans l'actu de la pop culture



-- VOGUE LA GALÈRE --


Ça fait un bon moment que la franchise Pirates des Caraïbes a perdu de sa superbe (dès le deuxième volet en fait) et il faut reconnaître que ce cinquième opus, La Vengeance de Salazar, rehausse un peu le niveau du quatrième, La Fontaine de jouvence (sorti en 2011), qui était catastrophique. C'est pas des masses mieux pour autant et ça sent un peu le réchauffé : on remplace Orlando Bloom par Brenton Thwaites, pas très charismatique, et qui joue justement le fils de Bloom (qui revient brièvement ici) et Kiera Knightley par la jeune Kaya Scodelario. 
L'ensemble est un divertissement sympathique mais pas très solide non plus, la faute à Johnny Depp qui cabotine pas mal (sa voix en VO est affreuse, paradoxalement) et les autres rôles s'en sortent à peine mieux malgré le puissant Javier Bardem et l'excellent Geoffrey Rush. Pas déplaisant certes, pas non plus extraordinaire. La fin relance par contre brillamment la saga et un sixième film pourrait réconcilier la critique et le public.
Dispo en DVD et Blu-Ray depuis le 6 octobre. 
#TropdeRhumpourJohnny






-- TÂTE-MOI LES NICHONS --


Octobre, ce n'est pas juste la fête de la bière et Halloween, c'est aussi Octobre Rose, un mois dédié à la prévention du cancer du sein. Cette année, c'est la vingt-quatrième campagne de prévention et d'information qui a débuté avec une jolie illumination du gros échafaudage dont les parisiens sont si fiers. 
En pratique, il existe une association dont on vous encourage à aller visiter le site. Vous pouvez même écrire directement à un médecin qui répondra à vos questions (sur le sujet, pas sur la grippe du petit dernier). Vous pouvez bien entendu également faire un don pour aider la recherche ou simplement faire connaître l'activité de l'association autour de vous.
Et puis, l'aspect le plus sympa, on vous recommande de palper du nibard en guise de prévention. Alors, attention, n'allez pas palper n'importe qui dans la rue hein, c'est pas chacun palpe qui il veut, c'est réservé à votre copine. En tout cas à une personne consentante. C'est mieux. Et les filles, vous pouvez aussi palper les mecs. Là par contre, même si vous ne les connaissez pas, je ne pense pas qu'il y aura énormément de plaintes... 
Plus spécifiquement, si vous êtes en Moselle, on vous recommande aussi l'association Les Dames de Cœur, qui propose des activités, comme le dragon boat, la marche nordique, l'escrime, le Qi Gong et un tas d'autres trucs sympa. Et plus sérieusement, si vous devez lutter contre cette saleté, ne restez pas seul. Dans tout combat, l'on s'en sort mieux à plusieurs. Et puis, si vous n'avez personne pour le faire à votre place, en attendant de trouver un volontaire, n'oubliez pas de vous palper vous-même.  
#touchme







-- WANKIL SHOW --


Si vous farfouillez régulièrement sur youtube et que vous vous intéressez aux jeux vidéo, peut-être connaissez vous Laink et Terracid, deux streamers sympathiques et carrément drôles. Leur chaîne youtube, Wankil Studio, ayant récemment dépassé le million d'abonnés, les deux compères ont organisé un show pour fêter ça.
L'énorme fiesta commencera dès 16h00, le 11 novembre, au théâtre Barrière de Toulouse. Les inscriptions (sur ce site) sont gratuites, les heureux gagnants étant tirés au sort.
Au menu : des vidéos inédites, de nombreux invités, des goodies, de la bouffe, de la boisson et, bien sûr, des jeux. Pour ceux qui n'auront pas la chance d'assister à la soirée, un live sera disponible sur le net.
Quant aux vidéos du duo, on vous conseille, entre autres, celles consacrées à Arma 3 RP.
Site Wankil
#gamersrigolos






-- EN ATTENDANT LES DERNIERS JEDI --


Le one-shot Dark Maul, publié chez Panini Comics, s'attarde, comme son nom l'indique, sur le fameux Sith au double sabre-laser rouge. Se déroulant avant l'épisode I (La Menace Fantôme), ou brièvement en marge de celui-ci, les cinq chapitres du comic, sous-titré Soif de Sang, sont très agréables à lire.
La première partie surtout, sujette à quelques surprises, durant laquelle on découvre Maul impatient de tuer des Jedi. Mais dans l'ombre, son maître Dark Sidious l'interdit formellement de dévoiler sa vraie nature de Sith à quiconque. Le scénariste Cullen Bunn livre une histoire cohérente, des dialogues savoureux mais a du mal à conclure son récit. On ne l'oublie pas sitôt achevé mais il n'est pas si marquant que cela. Heureusement, les somptueuses planches de Luke Ross, aux traits élégants, équilibrent brillamment les quelques faiblesses de l'histoire.
Conseillé aux fans de Star Wars, forcément, idéal pour se remettre dans le bain avant Les Derniers Jedi, huitième épisode de la saga (neuvième film en comptant le très réussi Rogue One), sur nos écrans le 13 décembre prochain.
#TeamCôtéObscur





-- MILLAR BOF BOF --


Autre one-shot, toujours chez Panini Comics : Huck, de Mark Millar (scénario) et Rafael Albuquerque (dessins). Les deux artistes nous proposent l'histoire d'un « super-héros » simplet et discret. Huck donc, qui s'efforce de faire une bonne action chaque jour, peut retrouver n'importe quoi et possède une force surhumaine.
Étrange mélange de Hulk et Superman, ce pompiste est bouleversé le jour où les médias apprennent son existence et où son frère débarque dans sa vie. À la recherche de sa mère biologique, Huck va découvrir le secret de ses origines… Hyper prévisible et guère passionnant, ce nouvel opus du « Millarworld » — mention trônant fièrement en couverture sans qu'on sache clairement si l'ensemble des œuvres de l'auteur se situe dans le même univers ou non, et si ça a une réelle importance — a peu d'intérêt. L'auteur (clairement surestimé) réussit à générer une certaine empathie pour son nouvel héros, avec un point de départ vaguement original, mais s'essouffle très vite. Les jolies planches d'Albuquerque ne suffisent pas à sauver cette bande dessinée.
#WhatTheHuck?





-- MILLAR TOP TOP --


En adaptant la bande dessinée Kingsman : Services secrets de Dave Gibbons et (à nouveau) Mark Millar en 2015, Matthew Vaughn (déjà responsable de Kick-Ass, autre version cinéma d'une œuvre de Millar) avait dévoilé une étonnante comédie d'action.
Donnant un nouveau souffle certain au film d'espionnage, le premier Kingsman, mêlant humour, ultra-violence et casting de luxe, avait été un joli succès. Sans surprise, cette suite, Kingsman : Le Cercle d'or, reprend les mêmes ingrédients en… mieux ! Plus drôle, plus déjanté, plus assumé, les agents Kingsmen, aidés de leur homologues américains (les Statesmen) affrontent cette fois Poppy Adams (délirante Julianne Moore).
Difficile d'en dire plus sans dévoiler des éléments de l'intrigue ou des scènes vraiment drôles (Elton John jouant son propre rôle), mais ce second opus est très réjouissant. Divertissement assuré !
#MieuxQueLeDernierBond





-- WOLVERINE EST DE RETOUR --


Difficile de suivre l'univers Marvel et ses multiples changements. Pour synthétiser, Wolverine est mort (dans une série de comics franchement oubliables et décevants), X-23 a pris la relève et son pseudo.
L'event Secret Wars a ensuite débarqué, à la fois complexe et plaisant, ennuyeux et fascinant, relançant quelques séries inédites ou des arcs avec un certain intérêt (encore et toujours via le multivers, bon d'accord, cette fois c'est intitulé Battleworld mais dans le fond ça ne change pas grand-chose). C'était l'occasion de retrouver Old Man Logan, poursuivant la version de Mark Millar (encore lui, à l'époque où il était à son meilleur niveau) du titre éponyme.
À la fin de la mini-série Old Man Logan se situant durant l'event Secret Wars (vous suivez toujours ?) — avec Brian Michael Bendis à l'écriture, tout de même, et Andrea Sorrentino aux pinceaux —, ce bon vieux Wolverine revenait « dans le présent », c'est-à-dire à la période où… il est censé être mort. Bien sûr, le mutant griffu ignore cela et va surtout vouloir tuer les responsables de l'apocalypse qu'il connaîtra des années plus tard, ainsi que les tueurs de sa future famille.
Jeff Lemire (scénario) et Andrea Sorrentino (à nouveau aux dessins), le duo d'artistes déjà à l'œuvre sur l'excellente série Green Arrow (période New 52) revient donc pour cette nouvelle salve de Old Man Logan. Le premier tome (sur au moins six) de la collection Marvel Now ne comporte que quatre chapitres mais ils sont superbes. Grâce aux compositions si cinématographiques de Sorrentino et son style hors-norme, classieux et hypnotique. Envoûté dès la première planche, il est bien difficile de décrocher, d'autant plus que notre bon vieux Griffu retrouve aussi Captain America qui a vieilli lui aussi mais… vient du passé ! Quelques bonnes scènes d'action et retournements de situation sont aussi au programme. Une tuerie.
#Snikt